La coopération à la manière de CICLIC Centre-Val de Loire, agence régionale du Centre pour le livre et l’image.
L’objectif des Carnets de coopération monographiques est de mieux comprendre la manière dont un ou plusieurs établissements mettent en œuvre et animent les différents processus de coopération : quelles sont les principales caractéristiques de ces coopérations ? Quels sont les effets recherchés ? Quelles difficultés ont été à surmonter pour améliorer l’efficience d’un projet de coopération ? Quels sont les prochains défis dans les mois et années à venir ?
Chaque jour, les équipes doivent porter une attention particulière pour rendre possible les dynamiques de coopération entre les collectivités publiques, entre les structures et les réseaux professionnels tout en recherchant des articulations à même de créer des synergies au plan local, métropolitain, régional et national, européen et international.
Le contexte et l’accélération des mutations institutionnelles et sociétales que nous rencontrons impliquent d’engager une réflexion accrue sur les conditions d’appropriation, de perception et de transformation des politiques publiques en faveur de la culture. Ce mouvement ne va pas sans générer de l’incertitude, toutefois, cet environnement peu prévisible permet aussi d’ouvrir de nouvelles voies et d’expérimenter ce qui, jusque-là, ne l’était pas. C’est bien ce pari, d’une nouvelle forme institutionnelle, qui a été fait avec la création des EPCC, il y a maintenant vingt ans.
Ce troisième Carnet de Coopération « à la manière de », fruit d’un travail du Comité National de Liaison des EPCC et de Ciclic Centre-Val de Loire , agence régionale pour le livre et l’image invite à nous interroger collectivement sur les conditions à réunir pour une approche politique renouvelée et mulipartenariale de la fabrique de la cité.
Ouvrir le débat pour une réflexion stratégique globale.
La coopération se trouve dans l’ADN de l’Agence Ciclic Centre-Val de Loire. Elle s’inscrit dans une histoire de plusieurs décennies, notamment avec le passage du statut associatif à celui d’établissement public de coopération culturelle. Grâce à l’investissement des institutions publiques, des partenaires professionnels et territoriaux, des équipes, et l’implication des directions successives, une situation de confiance s’est installée entre les collectivités publiques, conseil régional et direction régionale des affaires culturelles, et l’établissement.
À chaque étape de son évolution, l’établissement s’est donné comme exigence d’apporter une contribution à la structuration de ces coopérations. La nomination en septembre 2015, d’une nouvelle équipe de direction a conforté, à partir de 2016, la voie d’un travail institutionnel conséquent avec les membres du conseil d’administration et l’équipe de cadres de l’établissement.